Sagot :
Salut Elodiedubois840, voilà un exemple :
Mon cher journal,
Non, je ne vais pas t'appeler Kitty. Ni te donner de prénom : journal, voilà tout.
« Ca a débuté comme ça »... Non. Je ne suis pas Céline non plus. Je suis bien contrainte à rester ce que je suis : rien qu'une adolescente, écrivant son journal. C'est dommage, je me serais bien vue romancière, moi aussi. Enfin, qu'importe.
Tu ne te rendras surement pas compte – du papier, voilà tout ce que tu es ! – du temps qui passe. Et pourtant, la fin des vacances est presque venue, et je me trouve seule, devant mon bureau, face à tout le travail qui m'attend. Ecrire une page de journal intime, a-t-on idée ! Voilà ce qu'on m'a demandé, en français ! Je devrai, moi, rendre une page de ce qui est par excellence, un ensemble de divagations, sans cohérence ! Enfin, quoiqu'il en soit, je dois bien le faire... Et chercher une cohérence à mon propos. Faire d'une page de journal un exercice factice ! Voilà bien de quoi m'occuper pendant le restant de mes vacances...
Enfin, voilà la substance de mes journées: à la recherche d'une idée, qui retracerait, en quelques lignes, la fugacité de l'instant. Mais pas n'importe quel instant, un moment fort, marquant!
Hélas, j'ai une vie bien fade, il n'y a pas d'aventures, de péripéties et de courses partout, aucun bouleversement, rien que la vie, qui suit son cours tranquillement...
Voilà, mon cher journal, après ces quelques divagations, il faut que je te quitte: j'ai à réfléchir à mes devoirs de français.