Sagot :
Réponse :
Bonjour, voici quelques rapides éléments de réponse afin de vous aider à développer l'extrait :
-Car en despeschant nos matines et anniversaires on cueur, ensemble je fois des chordes d’arbaleste, je polys des matraz et guarrotz, je foys des retz et des poches à prendre les connis. : ACCUMULATION, Frère Jean en usant de cette phrase à l'effet écrasant, décrit ici son mode de vie plutôt insolite pour un ecclésiastique. En effet, le champ lexical des armes " arbaleste"," matraz" (etc) s'avère être à l'opposé de ce que l'on attend d'un moine : portrait surprenant.
-Jamais je ne suis oisif : AFFIRMATION qui va être le coeur de l'explication de Frère Jean. Il n'est pas oisif, point. On sent ici que ce n'est pas discutable.
-Mais or czà à boyre, à boyre, czà. : On a une référence ici au début de l'oeuvre. Souvenez vous lorsque Gargantua est né, son premier cri fut cette citation.
- Aporte le fruict. : Référence biblique ? peut être une référence au fruit défendu ?
- Avec bon vin nouveau, voy vous là composeur de petz.: retour du thème scatologique, thème de prédilection de Rabelais dans gargantua. Usage du vin : frontière floue entre service du vin et service divin.
-Vous n’estez encores ceans amoustillez ? : ici Frère Jean s'adresse à son auditoire, or, le lecteur se sent également concerné dans cette interrogation.
-Par dieu je boy à tous guez, comme un cheval de promoteur : ce dernier est un PROVERBE, il sert à amplifier l'idée que Frère Jean détonne parmi le paysage du clergé.
Ceci n'est qu'une esquisse, n'hésitez pas à le retravailler.
Explications :
Cherchez d'abord les figures de style sans vous soucier du texte. En suite, il ne vous reste plus qu'à relire le texte et d'assembler les figures qui partagent les mêmes idées. Cela facilitera vos travaux.