Sagot :
Réponse :
1. Chanson d'automne de Paul Verlaine
2. Poème de Pascal Boulanger ( Recueil : Jamais ne dors 2008)
Ta voix me réveille
je lui reste fidèle dans le départ
« on ne va à l’amour sans arrachement et sans perte »
Qui parle d’abandon ?
l’abondance sur la ville fait mes délices
les livres par milliers m’avalent dans le clair-obscur
Je reste ici et j’attends
que tu ouvres la porte et la pousses
Qu’une parole m’atteigne
et je renais à la parole
Cher maître, Cher Paul Verlaine
Depuis longtemps déjà j'aime votre poésie faite de légèreté et de symboles. Beaucoup d'émotions traversent vos vers et pourtant j'y perçois toujours le signe de Saturne, comme la marque du malheur. Les sanglots longs ... sont un chant désespéré. Je sais depuis Musset que
Les plus désespérés sont les chants les plus beaux
Et j'en sait d'immortels qui sont de purs sanglots".
Vos vers me conviennent quand moi même, je suis triste mais je cherche en vain la lumière , l'espoir et l'enthousiasme.
Je viens de découvrir un poète du XX° siècle Pascal Boulanger, né en 1957 et qui a publié au XXI° siècle, en 2008, un recueil intitulé : "Jamais ne dors."
Je le soumets à votre regard. Chez vous le balancement et la musique, chez lui il y a la présence rassurante de l'autre, il y a la voix, il y a les mots et les livres. Mais comme chez vous, des symboles. jJaime celui de la porte qui est l'attente, l'espoir d'un visage ou la découverte d'un autre univers, celui de la poésie qui vous rassemble tous les deux.