Sagot :
Bonjour
Sujet assez intéressant et pas très difficile.
Deux mécanismes sont essentiels pour expliquer les différences génétiques au sein d’une population.
A. La sélection naturelle
Certaines caractéristiques génétiques résultent « d’une sélection naturelle » comme la tolérance au lactose, la résistance à la peste ou encore aux hautes altitudes.
Dans une population humaine possédant une variabilité allelique, une pression de sélection exercée par l’environnement peut favoriser certains individus qui possèdent un allèle particulier dit « allèle favorable » ou « avantageux » ( au détriment des individus possédant des allèles désavantageux)
Les individus favorisés vont alors survivre plus longtemps et davantage se reproduire, augmentant ainsi la fréquence de « l’allele avantageux » dans la population.
B. La dérive génétique
Chez Néandertal, la dérive génétique a été forte et à eu pour conséquences une accumulation des allèles délétères. La disparition de l’homme de Neandertal est donc probablement due à cette force évolutive qui s’est exercée sur des populations déjà réduites et à entraîné une forte mortalité infantile, des décès de femmes en couche ainsi qu’une forte consanguinité.
Ou encore chez les Homo Sapiens, le hasard a également modifié les populations en agissant d’autant + fortement que les populations étaient petites. Un cas particulier est l’effet fondateur qui concerne l’isolement d’une population dont les fréquences alleliques seront différentes de la population initiale ( ex: la région québécoise Saguenay-Lac-Saint-Jean avec des colons canadiens) C’est par hasard que les colons possédant plus d’alleles délétères se sont retrouvés dans cette région et la consanguinité a accentué leurs frequences.