Sagot :
« J’étais couchée depuis quelques minutes,les rideaux tirés,lorsque la porte de ma chambre s’ouvrît,et quelqu’un entra.Alors,j’étais dans la ruelle du lit,la figure tournée vers la muraille.Je ne fis pas un mouvement,persuadée que c’était mon mari.Au bout d’un instant,le lit cria comme s’il était chargé d’un poids énorme.J’eu grand peur,mais n’osai pas tourner la tête.Cinq minutes,dix minutes peut-être...Je ne peux me rendre compte du temps,se passèrent de la sorte.Puis je fis un mouvement involontaire,ou bien la personne qui était dans le lit en fit un ,et je sentis le contact de quelque chose de froid comme de la glace.Je m’enfonçai dans la ruelle,tremblant de tous mes membres.Peu après ,la porte s’ouvrît une seconde fois ,et quelqu’un entra,qui dit: « Bonsoir, ma petite femme. ».Bientôt on tira les rideaux.J’entendis un cri étouffé.La personne qui était dans le lit,à côté de moi,se leva sur son séant et paru étendre les bras en avant.Je tournai la tête,et vis mon mari à genoux auprès du lit,la tête à la hauteur de l’oreiller,entre les bras d’un espèce de géant verdâtre qui l’étreignait avec force.J’ai reconnu la Venus de bronze,la célèbre statue de M.de Peyrehorade.A ce spectacle,je perdis connaissance.Je ne peux en aucune façon dire combien de temps je demeurai évanouie.Revenue à moi,je revis le fantôme ou la statue,immobile,les jambes et le bas du corps dans le lit,le buste et les bras étendus en avant et entre mes bras mon mari,sans mouvement.Un coq chanta,alors la statue sortit du lit,laissa tomber le cadavre et sortit.Je me pendis à la fenêtre,et vous savez le reste...