Sagot :
En relatant le cheminement qui conduisit Freud à élaborer la psychanalyse, nous avons souligné qu’il mit rapidement à profit ses observations non seulement pour la compréhension du domaine restreint de la psychopathologie, mais aussi pour éclaircir le fonctionnement psychique en général.
Freud comprit, en décryptant les contenus de l’inconscient qui émergeaient au travers des jaillissements du refoulé – possibles grâce à la méthode des associations libres –, que les mécanismes psychiques à l’œuvre dans les troubles névrotiques ne sont que des cas singuliers de l’organisation du psychisme de tout être humain, qu’il soit névrosé ou non. On pourrait illustrer ce glissement théorique de la stricte psychopathologie vers une explication plus globale de l’appareil psychique en faisant l’analogie suivante : s’il est beaucoup plus spectaculaire d’assister à la chute d’un objet de plusieurs tonnes qu’à celle d’une poussière, c’est la même loi de la pesanteur qui est responsable de l’attraction de ces deux corps vers la terre.
Ainsi Freud en arriva à dégager des mécanismes qui sont à la base de n’importe quelle structure psychique, et qui rendent compte à la fois des particularités de chaque individu et également de l’universalité qui le relie aux autres hommes.
Des objections ont souvent été émises à l’encontre de cette généralisation, parce que :
d’une part, les observations collectées provenaient de l’analyse de membres de sociétés occidentales – qui plus est, dans une période historique pendant laquelle la sexualité était, socialement, particulièrement réprimée –, ce qui aurait pu laisser supposer que la théorie freudienne ne décrivait qu’un particularisme culturel de l’époque …
Freud comprit, en décryptant les contenus de l’inconscient qui émergeaient au travers des jaillissements du refoulé – possibles grâce à la méthode des associations libres –, que les mécanismes psychiques à l’œuvre dans les troubles névrotiques ne sont que des cas singuliers de l’organisation du psychisme de tout être humain, qu’il soit névrosé ou non. On pourrait illustrer ce glissement théorique de la stricte psychopathologie vers une explication plus globale de l’appareil psychique en faisant l’analogie suivante : s’il est beaucoup plus spectaculaire d’assister à la chute d’un objet de plusieurs tonnes qu’à celle d’une poussière, c’est la même loi de la pesanteur qui est responsable de l’attraction de ces deux corps vers la terre.
Ainsi Freud en arriva à dégager des mécanismes qui sont à la base de n’importe quelle structure psychique, et qui rendent compte à la fois des particularités de chaque individu et également de l’universalité qui le relie aux autres hommes.
Des objections ont souvent été émises à l’encontre de cette généralisation, parce que :
d’une part, les observations collectées provenaient de l’analyse de membres de sociétés occidentales – qui plus est, dans une période historique pendant laquelle la sexualité était, socialement, particulièrement réprimée –, ce qui aurait pu laisser supposer que la théorie freudienne ne décrivait qu’un particularisme culturel de l’époque …