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Sagot :

Le 18ème siècle fut marqué par des idées nouvelles et principalement un désir de liberté.
Des philosophes, Voltaire, Rousseau,, Diderot, Montesquieu critiquaient la monarchie absolu de droit divin et les privilèges excessifs des nobles et du clergé. Ils souhaitaient de nouveaux modèles de société dans lesquels les hommes seraient libres et égaux.
Ce mouvement est appelé « la philosophie des lumières », car les philosophes se proposaient « d’éclairer » le plus grand nombre de personnes sur la manière de vivre heureux et de fonder une société juste. Diderot est le témoin le plus complet de ce mouvement des lumières. Homme de lettres, critique d’art, il a mené à bien avec d’autres philosophes, la rédaction de l’Encyclopédie.

Bonjour,

( Ce texte est une pure invention ).

Voici la lettre adressée au roi Louis XVI par un de ses conseillers, le Marquis Jérôme de la Ramée, le 17 mai 1779.

" Sire,

Suite à notre conversation concernant l'encyclopédie et les réformes qu'elle propose, je me permets de soumettre à votre majesté quelques réflexions qui m'ont paru utiles en vue de garantir la grandeur et la pérennité ( le durée ) de son règne.

A cause des mauvaises récoltes, notre bon peuple souffre de la faim, il est navrant de voir des gens qui se pressent le long des routes à la recherche d'hypothétiques nourritures, les finances de l'état demeurent en difficulté car les impôts sont perçus avec retard, le commerce stagne...

Je pense qu'il serait nécessaire, si cela agrée votre majesté, de cesser d'emprisonner les philosophes ainsi que les écrivains et artistes qui se réclament de leurs idées.

Notre société traverse des périodes difficiles, je pense, sire, qu'il faudrait que votre majesté accorde davantage de liberté de penser et de s'exprimer à notre peuple afin que chacun puisse, comme le disait notre bien aimé roi Henri IV " profiter de la poule au pot " synonyme de bien être et de sécurité.

Peut être faudrait - il reconvoquer les anciens parlements...

Ce faisant, le peuple comprendrait que vous avez le souci de son bonheur et vous en aimerait davantage.

Je crains, Sire, que refuser les réformes exigées par l'évolution de notre société risquerait, à terme, de provoquer des troubles et mettrait la monarchie et ses institutions en péril.

J'espère que votre majesté acceptera d'apporter un regard bienveillant sur cette lettre.

   Je suis et demeure, Sire, votre humble et fidèle serviteur.

                                                         Jérôme de la Ramée "

J'espère avoir pu t'aider.

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