Sagot :
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Évolution du contrôle hormonal
La principale évolution des effets des hormones concerne le contrôle des activités sexuelles : on observe que plus le cerveau d’une espèce est corticalisé, plus le contrôle hormonal du comportement devient faible.
Cet effet est particulièrement visible chez les femelles (figure 8). Chez les rongeurs, les hormones contrôlent l’ovulation et la copulation, tandis que chez la femme les activités sexuelles sont continues et ne dépendent plus du cycle hormonal.
Mais il est très important de noter, tant chez les rongeurs que chez les humains, que les hormones jouent toujours des rôles biologiques majeurs. En particulier au niveau physiologique, les hormones ont toujours un rôle déterminant dans la différentiation de l’organisme en mâle ou en femelle. Même chez les espèces très corticalisées, un taux hormonal minimal est toujours nécessaire et les variations de ce taux influencent encore, bien que faiblement, les activités sexuelles.
Le contrôle temporel (en particulier saisonnier et œstral), qui limite les activités sexuelles aux périodes où l’organisme est physiologiquement fécondable, a disparu. La sexualité humaine est devenue continue et ne dépend plus du contrôle physiologique de la reproduction. Reproduction et sexualité sont dissociées.