Sagot :
Bonsoir, le sujet traite de l’identité profonde de l’individu : s’il ne se souvient pas de son histoire, de sa culture et de ses valeurs, alors il est sans mémoire et sans avenir non plus. En effet, il ne saura pas où se diriger, ni quel objectif accomplir : comme le dit la phrase, il sera condamné à « errer » (c’est-à-dire vagabonder, avancer sans but précis, donc sans conviction non plus), et pire encore, « en exil » (c’est-à-dire loin de chez lui, de sa patrie, de ses amis...) dans un présent vécu comme une prison d’inaction. Lorsqu’on sait qui on est, d’où on vient, on est conscient des valeurs que l’on porte, de l’héritage à transmettre, du but à atteindre : c’est cela que veut l’auteur de la phrase. Bonne soirée !