Sagot :
Réponse : j'espère t'avoir aider.
poème autobiographique en forme de chanson et présence de refrain. Apollinaire y fait allusion à sa rupture avec Marie Laurencin, une peintre avec qui il eut une liaison, et au-delà évoque la fuite du temps semblable à l'eau qui s'en va. L'eau est un thème romantique et lyrique qui renvoie au passage du temps et à la fuite de l'amour.
‘’Le pont Mirabeau’’ est formé de quatre strophes où s’intercale un refrain. Chaque strophe est composée de trois décasyllabes, le deuxième vers (de quatre syllabes) et le troisième (de six syllabes) constituant ensemble un décasyllabe. Le refrain est un distique de vers de sept syllabes, vers impairs afin de montrer la musicalité. Toutes les rimes sont féminines sauf celles des premiers segments des décasyllabes rompus (deuxièmes vers des strophes). La ponctuation est absente : elle fut, comme pour tous les poèmes du recueil ‘’Alcools’’. et ondulation de la forme qui fait référence aux vagues.
structure du texte : 2 - 4 - 6 - 8 strophes : refrain et le cycle de la vie
1er strophe : amour perdu
3eme strophe : double pont
5eme strophe : amour perdu, sentiment du poète
7eme strophe : le temps passe comme l'amour et la Seine
" pont de nos bras " : métaphore
" L'amour s'en va comme cette eau courante " : comparaison
Des enjambements : « Tandis que sous/Le pont de nos bras passe » ; « L’amour s’en va/Comme la vie est lente »
chiasme : « Des éternels regards / l'onde si lasse ».
parataxe du refrain : « Les jours s'en vont je demeure »
Mouvements et fixité s'opposent tout au long du poème à travers les antithèses : « restons» // « passe » ; « éternels» // « l’onde » ; «s’en va » //« est »
Strophe 1 : assonance « é » et « ou », allitération « s » et « n », rime en « éne ».
Strophe 2 : assonance « a » et « on », allitération liquide.
Strophe 3 : assonance « a », « an », « i-é » et « i-o », allitération en « v ».
Strophe 4 : assonance « é » et « ou », allitération « s » et « n », rime en « éne »
Cela crée de fait des effets d'échos et de musicalité.
champ lexical du mouvement :
-coule
-venait
-s'en vont
-passe
-vienne
-s'en va
-passent
champ lexical de l'immobilité (demeure, restons, la vie est lente, éternels).
champs lexical du temps
anaphores v. 13 et 14, v. 20 et 21.
Explications :