Un café très commun
Exténuée par ma journée, je décidais d'aller boire un chocolat dans un café de la Madeleine. Je m'asseyais à une table, et appelais le graçon qui vint pour prendre ma commande. Il était mince, un peu rouge à cause de la chaleur et serré dans ses habits de travail.
Autour de moi, des groupes de gens étaient assis et discutaient passionnément. Les femmes sirotaient un sirop d'orgeat ou de fraise en regardant leurs camarades d'un air ennuyé. Les hommes discutaient de façon agité, sûrement de politique ou d'économie. Seul à une table, un homme, encore jeune, écrivait une lettre avec des yeux larmoyants.
Le café était plein, à quatres heures de l'après-midi. Ses vitres crasseuses ne reflétaient rien, et le patron, appuyé contre son bar et nettoyait des verres pleins de poussière en regardant sa clientèle d'un air satisfait.
Voilou !!
