Sagot :
Réponse :
bonjour
Explications :
1.
a) le présent de l'indicatif
b) description , narration et énonciation
2. - tombée : cc de temps du verbe "s'approcha"
- berceau : complément du nom "bruit"
- précaution : cc de manière du verbe "se penche"
- guerre : complément du nom "tumultes"
- blancs : épithète du nom "songes"
- qui : sujet du verbe "trace"
- homme : COI (ou COS) du verbe "présente"
- le : COD du verbe "voit"
- certaine : attribut du sujet "elle"
3. a) "[Posant une main sur sa nuque, elle avoue ce cruel manque de tendresse] [qu'il partage avec elle], [tandis que , levant la tête du berceau , il s'enivre du doux parfum de la femme poudrée]. [Elle a tellement attendu ][qu'elle n'est plus certaine de reconnaître en cet homme celui] [dont elle guettait désespérément le retour]."
b) 1ère proposition : proposition principale / 2è : prop subordonnée relative / 3è : prop subordonnée conjonctive
4. a)" entrant" et "coulant" sont des participes présent
b) entrant = quand il entre en tenue.......
coulant = qui coulent de sa bouche
5. lassitude : lass/-itude (suffixe) = état de fatigue
invulnérabilité : in- (préfixe) + vulnerab (radical) + ilité (suffixe) = qui n'est pas vulnérable ( qui n'est pas fragile)
6. Soulevant le voile de mousseline, elles présentent leur oeuvre à leurs grands hommes. Car elles les voient grands dans leurs tristes tenues de combat qui sentent la sueur , la poussière, l'infortune des armes. Elles lisent dans leurs traits durcis, dans les plis inédits de leur visage autour de la bouche et sur leur front , l'âpreté de leur vie là-bas, ce courage permanent qu'ils puisent dans ses entrailles. Elles n'osent leur parler des privations de l'arrière, à eux qui sont privés de tout, des rudes tâches d'homme à accomplir, des décisions à prendre seules, de leur lassitude, de ce Noël insipide sans eux, de la petite crèche malgré tout sur la commode dans son papier d'emballage qui imite la montagne et fait de ce coin de Palestine une espèce de site magdalénien. Elles se sentent pleines de reconnaissance et de pitié . Posant une main sur leur nuque, elles avouent ce cruel manque de tendresse qu'ils partagent avec elles, tandis que, levant la tête du berceau, ils s'enivrent du doux parfum de la femme poudrée. Elles ont tellement attendu qu'elles ne sont plus certaines de reconnaître en ces hommes ceux dont elles guettaient désespérément le retour.