Sagot :
Bonsoir:
I/- La mémoire immunitaire
1/- On voit que la quantité d’anticorps augmente au bout d’un peu moins d’une semaine (5 jours environ) après la première injection d’antigène. Cette quantité atteint environ 3,5 UI/L (maximum) au bout de deux semaines.
Lors de la deuxième injection du même antigène, on observe que l’augmentation de la quantité d’anticorps se réalise beaucoup plus vite : le jour même. De plus cette quantité est maximale au bout de 2-3 jours seulement et sa valeur est beaucoup plus haute qu’au cours de la première injection : 10 UI/L environ.
On peut donc déduire que la réaction de l’organisme à la deuxième injection est beaucoup plus rapide et plus efficace.
2/- On voit sur le document 1 que lors du premier contact avec l’antigène, des lymphocytes actifs se forment ainsi que des lymphocytes mémoire. Par comparaison, on voit dans le document 2 que les lymphocytes mémoire interviennent lors d’un deuxième contact avec l’antigène, de manière plus rapide (temps de latence 1 à 3 jours au lieu de 5 à 7 jours) et plus efficace (3 à 5 jours pour une réponse maximale au lieu de 6 à 8 jours). De plus, leur durée de vie est beaucoup plus longue (plusieurs années contre plusieurs jours).
Ainsi on comprend pourquoi, lors d’une 2ème injection (2ème colonne du tableau), le nombre de lymphocytes est plus important et leur délai d’apparition plus rapide. C’est parce que les lymphocytes mémoire interviennent plus efficacement
ème
lors du 2
. On dit que le contact a été mémorisé.
II/- La vaccination
Le document 3 présente les expériences historiques de Jenner et de Pasteur qui ont permis de découvrir la vaccination.
Il s’agit d’inoculer le microorganisme (atténué ou vieilli donc non pathogène) contre lequel on veut se défendre pour qu’une première rencontre ait lieu et soit mémorisée par le système immunitaire grâce aux lymphocytes mémoire. Ainsi au cours d’un deuxième contact, la réponse immunitaire sera plus efficace et plus rapide.
On voit sur le document 4 que les injections successives d’antigènes (rappels de vaccination) permettent d’augmenter chaque fois plus la quantité d’anticorps par l’organisme.
On voit sur les documents 5 et 6 que si une grande majorité de la population se vaccine contre une maladie, cela permet de diminuer de beaucoup son occurrence (exemple de la coqueluche, oreillons, rubéole, rougeole et diphtérie) voire d’éradiquer complètement la maladie à la surface de la terre (polio paralysante). En effet,si les microorganismes sont combattus et n’arrivent pas à se développer dans un organisme, leur reproduction est donc difficile et ils peuvent alors disparaître.
Bonne soirée.