Réponse :Avec l’entrée des pays asiatiques et d’Europe de l’Est dans le capitalisme contemporain, l’offre de travail disponible sur le marché mondial aurait quadruplé depuis vingt-cinq ans, selon le FMI. Ces pays s’insèrent dans l’économie mondiale essentiellement sur la base d’une offre de travail non qualifié. La comparaison des coûts salariaux dans l’industrie de l’acier montre combien cette offre s’appuie sur une main-d’oeuvre bon marché. Au début des années 80, un pays comme la Corée du Sud cherchait à se développer avec des coûts salariaux dans le secteur manufacturier équivalents à 10 % des coûts américains. Les nouveaux arrivants (Chine, Inde...) sont plus proches de 3 %. Par ailleurs, le marché mondial du travail qualifié s’élargit, mettant de plus en plus en concurrence les pays développés et les émergents.
Explications :
Ce contexte est d'abord marqué par l'abondance de la main d'oeuvre, consécutive à la très forte croissance démographique. Cette abondance est accentuée en milieu urbain par le flux migratoire. Mais il serait faux de penser que la multiplication par six de la population urbaine se soit traduite par une augmentation proportionnelle du nombre des actifs inemployés. En raison de la forte proportion de jeunes dans pyramide des âges, le pourcentage de la population d'actifs potentiels s'établit autour de 55 % de la population totale urbaine. Cependant, le taux d'activité de cette force de travail dépasse rarement 35 %, soit moins de 20 % de l'ensemble des urbains. Ce taux s'est maintenu pendant les décennies 60 et 70, impliquant une création d'emplois à un rythme proche de celui de l'urbanisation. j'esper que j'ai pu t'aider