Sagot :
Réponse : Sonnet de Jean Cassou
La plaie, que depuis le temps des cerises,
Je garde en mon coeur s'ouvre chaque jour.
En vain les lilas, les soleils, les brises
Viennent caresser les murs des faubourgs.
Pays des toits bleus et des chansons grises,
Qui saigne sans cesse en robe d'amour,
Explique pourquoi ma vie s'est éprise
Au sanglot rouillé de tes vieilles cours.
Aux fées rencontrées le long du chemin
Je vais racontant Fantine et Cosette,
L'arbre de la cour, à son tour, répète
Une belle histoire où l'on dit: demain...
Ah! Jaillisse enfin le matin de fête
Où sur les fusils s'abattront les poings !
Explications :
Je vous fait parvenir un sonnet sur la première guerre mondiale d'un auteur inconnu (d'autant plus symblolique) que j'ai trouvé particulièrement profond.
J'ai trouvé ce poème sur le site de l'académie de Lion Auvergne Rhône
Alpes : https://feurs.circo.ac-lyon.fr/spip/
Avec bohneur.
Bon courage :)