Sagot :
Bonsoir,
Exploiter l’ensemble des documents fournis avec méthode (voir aide méthodologique) pour expliquer ce qu’est un
anticorps, comment il est formé et quelle est son action dans la lutte contre une infection bactérienne.
On voit sur le document 1 que le sang est composé d’une partie liquide, le sérum et de cellules de deux types différents vues dans l’activité 1 : les hématies ou globules rouges et les leucocytes ou globules blancs (phagocytes et lymphocytes). On apprend que le sérum contient des molécules dissoutes fabriquées par les cellules du sang, notamment des anticorps, produits par les lymphocytes.
On voit sur le document 2 que lorsque Von Behring injecte des bactéries provoquant le tétanos à des cobayes, la plupart d’entre eux meurt et quelques-uns seulement survivent. Quand on injecte du sérum de ces derniers à de nouveaux cobayes en même temps que les bactéries du tétanos, ils survivent tous.
On déduit donc que le sérum doit contenir des molécules qui permettent aux cobayes de résister, de se défendre contre les bactéries. On peut penser que ces molécules sont des anticorps, produits par les lymphocytes.
Sur le document 3, on voit que lorsqu’on met en contact du sérum anti- salmonelle ou anti- malaria en contact avec du sang contenant respectivement la salmonelle et la listéria, il y a agglutination c'est-à-dire formation de petits paquets de bactéries.
On déduit donc que les anticorps de ces deux sérums agissent en se fixant aux bactéries dont ils sont spécifiques. En effet, des anticorps anti-salmonelle ne reconnaissent pas la listéria et inversement.
Dans cet exemple, le troupeau 1 est infecté par la listéria, le troupeau 2 n’est pas infecté et le troupeau 3 est infecté par la salmonelle.
Le document 4 est informatif et permet de comprendre que les lymphocytes ne produisent qu’un seul type d’anticorps capable de ne reconnaître qu’un seul type d’antigène (vérification de la spécificité des anticorps déduite précédemment).
Le document 5 apporte l’information supplémentaire que les anticorps, après fixation (qui permet la neutralisation du pathogène) facilite la phagocytose. Ainsi, les bactéries seront détruites (en même temps que les anticorps qui y sont fixés).
On peut donc conclure que les anticorps sont des molécules dissoutes dans le sérum, fabriquées par les lymphocytes B. Ils se fixent de manière spécifique à un antigène et permettent ainsi sa neutralisation et facilitent ensuite la phagocytoses des complexes immuns formés.