Sagot :
Bonjour
Dans certaines familles les parents sont en désaccord total par rapport à l’éducation des enfants et cela peut engendrer de grosses ruptures familiales par la suite. On en revient à l’éducation d’il y a 50 ans avec la "tolérance zéro". Comme l’a dit Ménandre : "Ce n’est pas la sévérité mais la persuasion qui conduira les enfants dans le droit chemin". En quelques lignes, l’auteur nous fait comprendre qu’il faut expliquer et persuader l’enfant pour obtenir des ‘’bons’’ résultats dans une éducation. Les parents mettent des limites car sans limite, l’enfant est angoissé, effrayé par les autres et par ses propres pulsions.
L’éducation idéale n’existe pas sinon tous les parents l’appliqueraient. En revanche, il y a des méthodes idéales comme, par exemple, si les parents ont déjà une certaine rigueur dans leur vie, les enfants s’en inspireront forcément. Je suis convaincue qu’en tant que parents il faut montrer le bon exemple. "Etre ferme au lieu d’être dur" !
Il ne doit pas avoir trop de moralisation ou pire rabaisser son enfant car cela pourrait casser sa confiance en soi et ça peut engendrer des problèmes graves pour sa vie future (suicide,..), pas de cri non plus; seulement une intervention ferme et intransigeante, avec l'avertissement d'une conséquence précise, si le mauvais comportement n’arrête pas. Il y a une manière pour s’adresser à un enfant. Une fois de plus on peut tout dire mais il y a la manière de dire les choses.
Par ailleurs qu’est-ce qu’une bonne éducation ? Avoir un enfant qui obéit « au doigt et à l’œil », un enfant soumis, un enfant parfait qui ne fait pas de bruit ? Non ce n’est pas ça. Il faut bien entendu être un peu sévère, avoir de l’autorité mais sans excès car c’est dans l’intérêt de l’enfant mais tout d’abord il faut lui donner dès son plus jeune âge « de bonnes valeurs. »Mais qu’entend-on par ces mots ? En philosophie, une valeur peut désigner : « L'importance accordée par un jugement d'ordre moral ou esthétique » Une norme de conduite, personnelle ou sociale, relevant de la morale ou de l'éthique, le mot est ensuite pris pour « importance ». Donc, si l’enfant sait ce qui est juste de ce qui est injuste. Ce sera un bon début.
Le respect est primordial dans une bonne éducation. Qu’elle soit sévère ou plus libérale cela ne change rien. Si l’enfant respecte déjà ses parents, sa famille, alors il respectera tous les autres.
De plus, la confiance entre un enfant et ses parents est primordiale car sinon les mensonges prendront le dessus. En outre, si les parents sont trop sévères et que leur comportement est empreint de gravité, de froideur, l’enfant ne parlera pas de ses problèmes, ni même des choses qui le rendent malheureux. En adoptant un tel comportement, un mur invisible se construira entre l’enfant et ses parents. Ce qui sera bien entendu néfaste pour un épanouissement des deux côtés c'est-à-dire aussi bien chez les parents que chez les enfants.
En tant que futur parent, je pense que je serai une mère qui ne se laissera pas dépasser par les caprices des enfants. Les enfants doivent comprendre qu’il y a des choses à faire ou à ne pas faire, des choses à dire ou à ne pas dire. Il faut leur apprendre les limites. Je garderai un esprit tolérant et ouvert mais pour cela j’appliquerai un système éducatif sous formes de règles de conduite et de valeurs morales et, si ce fonctionnement satisfait mon enfant et moi-même, je lui donnerai un peu plus de liberté à chaque fois.
Il faut que l’enfant fasse ses preuves. J’adhère plus au modèle occidental qui laisse de la liberté à l’enfant. Je ne pense pas que cela soit néfaste pour son éducation et son épanouissement futur dans le domaine professionnel ou dans d’autres domaines comme pourrait penser les personnes