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Réponse :
bonjour
Explications :
Le parcours de Simone Veil
13 juillet 1927. Naissance à Nice (Alpes-Maritimes). Elle est l'une des quatre enfants de l'architecte André Jacob et d'Yvonne Steinmetz.
30 mars 1944. Arrêtée par la Gestapo à Nice, elle est déportée à Drancy, puis à Auschwitz et Bergen-Belsen, dont elle rentrera en avril 1945. Ses parents et son frère meurent en déportation.
26 octobre 1946. Epouse un de ses condisciples de Sciences Po, Antoine Veil, qui travaillera dans plusieurs cabinets ministériels et occupera des postes de direction dans des sociétés du secteur des transports. Ils auront trois fils, dont Jean Veil, avocat notamment de Jacques Chirac et de la Société Générale.
1957. Débute sa carrière professionnelle au ministère de la Justice.
1970. Secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature.
Mai 1974. Nommée ministre de la Santé par Jacques Chirac. Ses cinq ans passés à ce poste seront notamment marqué par le vote, grâce à de très nombreuses voix de gauche et contre la plupart des députés de la majorité, de la loi dépénalisant l'avortement du 17 janvier 1975, qui porte son nom, ainsi que de la première loi anti-tabac.
Juin 1979. Tête de liste de l'UDF aux élections européennes (en tête avec près de 28% des voix), elle est élue présidente du Parlement européen, poste qu'elle occupera pendant trois ans en vertu d'un accord.
Juin 1984 . A nouveau tête de liste aux européennes, associant cette fois-ci le RPR et l'UDF, elle termine en tête avec 43% des voix.
Juin 1989. Encore candidate aux européennes, pour les démocrates-chrétiens du CDS, elle obtient un peu plus de 8%.
Mars 1993. Nommée ministre des Affaires sociales par Edouard Balladur, poste qu'elle occupera pendant deux ans.
Février 1998. Nommée au Conseil constitutionnel par le président du Sénat, René Monory.
Mai 2005. Se met provisoirement en congé du Conseil constitutionnel pour s'engager en faveur du "oui" dans la campagne sur le traité constitutionnel européen. Le 29 mai, le "non" l'emporte par près de 55% des voix.
Mars 2007. Critique contre François Bayrou, elle s'engage aux côtés de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle, tout en critiquant l'idée d'un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Elle est nommée au sein du comité Balladur de réflexion sur les institutions. En fin d'année, elle publie son autobiographie, "Une Vie", grand succès de librairie.
Février 2008. Alors que Nicolas Sarkozy vient de la nommer à la tête d'une commission sur la réforme du préambule de la Constitution, elle qualifie d'"inimaginable, insoutenable et injuste" son idée de confier à chaque élève du primaire la mémoire d'un enfant disparu lors de la Shoah.
1er janvier 2009. Elevée directement à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur dans la promotion du Nouvel an.
Mars 2010. Qualifiée de femme préférée des Français par un sondage Ifop, elle fait son entrée à l'Académie française au fauteuil de Pierre Messmer, où elle avait été élue en novembre 2008.
Voila j'espere queca t'aidera.