Sagot :
Bonjour,
Le plus simple pour ce poème est de commenter les deux premiers vers, sur lesquels il y a beaucoup de choses à dire :
La rue assourdissante autour de moi hurlait : le poète souffre beaucoup à la fois de la cacophonie provoquée par les passants, et de l’intensité du bruit (hurlait). Il traduit donc sa douleur par le recours aux allitérations en « r » (La Rue assouRdissante autouR de moi huRlait), en « s » (aSSourdiSSante), et les assonances en « u » et en « ou », ni très belles ni très agréables à cause du son dur (u) et étouffé (ou) qu’elles produisent : La rUe assOUrdissante autOUr de moi hUrlait.
Par opposition, le vers 2 présente une belle femme (longue, mince) distinguée (majestueuse), mais en créant un effet d’attente : ce n’est qu’au vers 3 qu’on sait que le poète évoque une femme. Elle se distingue dans la foule par sa souffrance également, qui reste digne (douleur majestueuse), et par sa tenue (en grand deuil). Elle est donc vêtue entièrement de noir, ce qui attire l’attention du poète, et pleure un être cher (mari ? fils ? frère ou sœur ?...), et donc par sa souffrance affichée elle devient proche du poète souffrant aussi, même s’il ne sait rien d’elle (elle est juste une passante) et qu’elle reste une inconnue anonyme.
C’est pour cela que le poète souhaite se rapprocher d’elle, tout en insistant sur son côté macabre (symboliquement, elle incarne peut-être la Mort, ou une allégorie de la Mort : jambe de statue, plaisir qui tue).
Voilà, bonne journée !
Le plus simple pour ce poème est de commenter les deux premiers vers, sur lesquels il y a beaucoup de choses à dire :
La rue assourdissante autour de moi hurlait : le poète souffre beaucoup à la fois de la cacophonie provoquée par les passants, et de l’intensité du bruit (hurlait). Il traduit donc sa douleur par le recours aux allitérations en « r » (La Rue assouRdissante autouR de moi huRlait), en « s » (aSSourdiSSante), et les assonances en « u » et en « ou », ni très belles ni très agréables à cause du son dur (u) et étouffé (ou) qu’elles produisent : La rUe assOUrdissante autOUr de moi hUrlait.
Par opposition, le vers 2 présente une belle femme (longue, mince) distinguée (majestueuse), mais en créant un effet d’attente : ce n’est qu’au vers 3 qu’on sait que le poète évoque une femme. Elle se distingue dans la foule par sa souffrance également, qui reste digne (douleur majestueuse), et par sa tenue (en grand deuil). Elle est donc vêtue entièrement de noir, ce qui attire l’attention du poète, et pleure un être cher (mari ? fils ? frère ou sœur ?...), et donc par sa souffrance affichée elle devient proche du poète souffrant aussi, même s’il ne sait rien d’elle (elle est juste une passante) et qu’elle reste une inconnue anonyme.
C’est pour cela que le poète souhaite se rapprocher d’elle, tout en insistant sur son côté macabre (symboliquement, elle incarne peut-être la Mort, ou une allégorie de la Mort : jambe de statue, plaisir qui tue).
Voilà, bonne journée !