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Réponse :
1. Jean-Paul Sartre raconte des souvenirs d'enfance : sa passion pour la lecture et la naissance d'un écrivain. Les éléments qui montrent sa passion qui nait pour l'écriture sont : "il fallait", "alors ça venait", "je me hâtait", "ce qui venait alors sous ma plume", "mon cœur s'emballait", "traçant les mots".
2. L'anecdote du livre qu'il lit et de l'image qu'il regarde provoque une grande peur chez le jeune Sartre. Mais c'est grâce à ces lectures effrayantes qu'il parvient à imaginer ses propres histoires de monstres : "pourtant je les imitai".
3. Les différentes étapes pour écrire ses histoires sont : d'abord il faut que ce soit "à la tombée du jour" pour éveiller son "angoisse". Alors un être imaginaire lui apparaissait. Puis il les met en scène dans divers lieux du monde entier. Enfin, il s'arrêtait d'écrire sans finir ses histoires et recommençait le lendemain.
4. "ça" est écrit en italique car il parle de son imagination, qui venait instinctivement.
"romans" est écrit entre guillemets pour mettre en relief que le jeune garçon débute dans l'écriture et qu'il n'est pas prêt d'être un romancier.
5. L'emploi du passé simple de premier plan dans ce passage s'explique par le fait que Sartre est en pleine action comme s'il assistait à ses propres histoires, comme un témoin.
6. L'auteur entretient une relation intime avec ses propres personnages comme des amies. Il a même peur pour ses personnages : "je craignais pour leur vie".
