S'il vous plaît,La Synthèse de la Parure De Maupassant !​

Sagot :

Réponse:

Mathilde Loisel, dernière enfant d'une riche famille bourgeoise, est forcée d'épouser Georges Loisel, fonctionnaire au Ministère de l’Instruction publique à Paris. Cette mésalliance lui donne un sentiment de déclassement social, qu'elle vit avec difficulté : elle rêve d’une vie de luxe et de mondanités. Un jour où Georges est revenu du travail avec une invitation du ministre qui les prie de se rendre à une soirée au ministère, Mathilde se désespère à l’idée de ne rien avoir à porter. Monsieur Loisel, soucieux du bien-être de sa femme, lui offre de l'argent pour qu'elle se fasse faire une tenue. Mais Mathilde Loisel était toujours insatisfaite : plus la fête approche, et plus elle est triste et anxieuse à l'idée qu’elle ne portera pas de bijoux ce soir-là. Sur les conseils de son époux, elle va voir son amie Mme Forestier, qui est riche, pour que celle-ci lui en prête. Elle revient chez elle avec une somptueuse rivière de diamants.

Le jour de la fête, Mathilde arbore avec fierté la pièce de (joaillerie)et ne pense qu’aux regards des autres femmes qui l’envient. Elle fait sensation et passe une soirée inoubliable. Mais, en rentrant chez elle, elle se rend compte que la rivière de diamant a disparue. Ses recherches pour le retrouver sont vaines. Honteuse, elle n’ose pas le dire à son amie et préfère aller en racheter un, au prix de 36 000 francs. Pour rembourser cette somme astronomique, les Loisel vont alors s’endetter, renvoyer leur domestique, déménager et se retrouver à vivre dans la misère la plus totale afin de pouvoir rembourser l’achat du bijou. Au bout de dix ans madame Loisel, à force de travail acharné, est devenue laide et a l’apparence d’une vieille femme. Un jour, elle se promène dans la rue où elle rencontre madame Forestier, qui elle est restée très belle. Les deux femmes discutent et Mathilde lui raconte l’histoire de la rivière de diamants perdue et des dix années de labeur pour la rembourser, ce à quoi madame Forestier répond : « Oh ! ma pauvre Mathilde ! Mais la mienne était fausse. Elle valait au plus cinq cents francs !... ».