Bonjour !
Réponse :
Simone de Beauvoir
1. Question personnelle à laquelle toi seul(e) peut y répondre.
2. Le bonheur paisible de la jeune Simone tenait de ses activités quotidiennes dont les lectures de son père et des gestes simples de sa famille. Mais ces choses simples en devenaient merveilleux pour la jeune fille : "me jetait dans l'extraordinaire", "surprenant", "poétique", "insolite"...
3. Généralement, l'adjectif "insolite" est employé comme quelque chose d'inhabituelle, voire d'irréel. Dans cet extrait la chose insolite est de boire un chocolat sur une terrasse, donc elle fait quelque chose de banale, que beaucoup de monde fait mais la jeune fille est émerveillée, heureuse et en adoration pour ses parents.
4.Les questions (ligne 17 à 21) que se posent la jeune fille sont toujours liées à son éventuel départ de la maison si elle trouvait l'amour et de ce fait comment aimerait-elle un "inconnu" alors qu'elle a aimait ses parents jusqu'à ce jour. Ces questions sont employées au présent de vérité générale.
5. Elle évoque des sentiments passés avec application. Elle est au début de cet extrait épanouie : elle est "fière", elle aimait "ces soirées quotidiennes", elle avait "chaud au cœur" d'être en famille, elle était heureuse : "ravissement", "heureuse !".
Mais, ensuite, elle est au triste de savoir qu'elle pourrait quitter sa famille pour se marier : "m'assombrissait", "avec déplaisir le mariage", même pas pleurer tranquillement", "crises de tristesse".
6. On relève une antithèse avec les mots de sens contraires "pleurer" et "plaisir". Généralement, quand on pleure c'est que l'on es triste.
