bonsoir a tous ! j'ai vraiment besoin de votre aide svp je suis vraiment nul en francais
alors voilà je dois faire un commentaire de texte sur "la vie antérieure" de Charles Baudelaire et ce que j'ai fais est selon ma prof "nul" donc si vous pouvez m'en faire un pour que je puisse voir vraiment comparer merci à vous de m'aider
PS :c'est pour demain ​


Sagot :

Réponse :

Le poème la vie antérieure fait partie du recueil Les Fleurs du mal de Baudelaire. IL a été publié en 1855 dans la Revue des Deux mondes et peut-être a-t-il été inspiré par un voyage en 1841. à l'île Bourbon.  le titre "la vie antérieure" annonce un retour en arrière et on peut se demandé s'il s'agit de souvenirs ou d'un idéal perdu.

Nous étudierons d'abord L'évocation d'un lieu privilégié pour aborder ensuite sa conception du bonheur et enfin l'expression d'un spleen sous- jacent.

I. Un paysage exotique composite

L'évocation est quasi picturale. On sait Baudelaire amateur de peinture et critique d'art. Comme dans les tableaux de Claude lorrain, il place des portiques qui font références aux décors antiques en toile de fond. Il ajoute des soleils couchants, la mer évoquées par les vagues et l'adjectifs "marins". Des personnages des îles, nus, sortes d'esclaves qui agitent des palmes. La végétation aussi est exotique.

II. Un  notion d'un bonheur

Baudelaire est sensible aux sensations et il sollicite la vue  mais aussi les odeurs avec les esclaves tout imprégnés d'odeurs . Il y a aussi les bruits : "les tout puissants accords de leur riche musique". Ainsi il trouve dans ces souvenirs réels ou imaginaires des "voluptés calmes", sorte d'oxymore puisqu'il y trouve exaltation et paix. ce bonheur est fait de sensations, d'émotions d'élévation avec "façon solennelle et mystique". ce bonheur est indissociable du mystère, de l'étrange.

III. Le spleen :

Ce sonnet mélange des évocation au passé. on trouve le passé composé, les imparfaits. C'est "là que j'ai vécu" mais ce temps est révolu et l'idée même d'un bonheur parfait déclenche des comparaisons avec son présent.  

Le dernier vers vient troubler le bonheur idéal : "le secret douloureux qui me faisait languir".  Au XIX° siècle le verbe languir est plus fort qu'aujourd'hui, il signifie " dépérir".

Et en filigrane, cet envie d'ailleurs pour échapper aux réalités , envie d'évasion au sein d'une nature exotique faite de sensations, de chaleur et de souvenirs.