Réponse :
1. L'impossibilité de la relation amoureuse :
N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !
N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas !
N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !
N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur.
N'écris pas !
Elles ont en commun une séparation définitive comme la mort
2. La répétition de "n'écris pas "est comme un souhait ou une obsession ou une uinvition au contraire à écrire ?
3. Le champ lexical de la mort :
Eteindre, nuit, tombeau, mourir, absence, ciel
4. Strophes 3 et 4 :
L'écriture laisse une trace, elle permet la mémoire, l'écriture est "un portrait vivant", c'est une voix, une présence. c'est pour cela qu'elle est souffrance parce qu'elle est le reflet de sentiments, d'un moment, d'une personne.
