Sagot :
bonjour
je ne vais pas faire un devoir de philosophie mais te donner simplement mon avis sur la question .
Je pense qu'il faut d'abord définir ce qu'est le bonheur, si tant est que ce soit définissable !
Chacun a une conception différente du bonheur , certains le trouvent dans la réussite professionnelle , d'autres dans l'amour, la famille, d'autres dans la religion, d'autres dans la politique, etc...
de façon générale, je pense que , à partir du moment où on vit dans un pays en paix et démocratique , où l'on a ce qu'il nous faut pour vivre de façon décente, où on se sent à sa place et où le coeur et l'esprit sont en harmonie, on est heureux .
Chacun a aussi une aptitude au bonheur ou pas : certains sont des éternels insatisfaits et courent après toujours plus, d'autres savent se contenter de ce qu'ils ont et faire la part des choses .
Dans un monde qui va mal , on peut néanmoins continuer à apprécier ce que l'on a et se dire que beaucoup sont plus malheureux que nous . La pandémie que nous traversons a été et est un excellent moyen de réflexion et a montré que, devant l'inconnu, la peur et le danger, on savait retrouver les vraies valeurs de l'entraide, de l'amitié, et oublier les réunionites, savoir reconnaître l'importance et le rôle de chacun dans la société , que les classes sociales se gommaient quand on est tous dans le même bateau .
Je pense que le bonheur ne se quantifie pas , il est ou il n'est pas .
J'ai beaucoup voyagé , ce qui m'a amenée quelquefois dans des pays très pauvres , où l'on arrive avec des à priori et où on se demande comment on peut vivre là et dans ces conditions et pourtant, j'ai rencontré des gens heureux, souriants , bien moins exigeants que les occidentaux .
voilà quelques pistes de réflexion que je te laisse exploiter .