Sagot :
Réponse:
Figures de style :
Métonymie :
“Les soirs bleus” ce ne sont pas le soirs qui sont bleus à proprement parler mais le ciel. Le “bleu” est symboliquement la couleur du rêve et la mention de cette couleur, dès les premiers mots, permet à Rimbaud d’évacuer la noirceur liée à la nuit et à ce qu’elle peut avoir d’inquiétant. Il place ainsi résolument son poème sous le signe du bonheur. Assonance :
Par les soirs bleus d’été j’irai dans les sentiers
⇒ Mise en relief de la nécessité de ce projet
Métaphore :
“baigner ma tête nue” (v. 4) le vent est comparé aux flots de la mer
⇒ L’air et l’eau sont ainsi mêlés et confondus. Le départ de l’adolescent est semblable à celui du marin qui prend le large.
Comparaison :
“comme un bohémien” (v. 7)
⇒ Le poète est comparé à un nomade qui n’a ni patrie ni maison.
Assonance :
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien
⇒ Cette insistance sonore met en valeur la comparaison du poète et du bohémien qui sont tous deux des symboles de la liberté.
Hyperbole :
“l’amour infini me montera dans l’âme”
Détournement du vocabulaire religieux et mystique pour évoquer un rêve on ne peut plus terrestre. Il ne faut pas s’y tromper, c’est bien l’extase que recherche le jeune poète (mais pas par des moyens religieux).
Comparaison :
“Par la Nature heureux, comme avec une femme”
La nature est comparée à une femme à qui le poète rêve de faire l’amour
Réponse :
"Nature" = allégorie avec une majuscule
"heureux comme avec une femme = comparaison de la nature à une femme
"j'irai loin comme un bohémien" = comparaison de Rimbaud à un bohémien
"loin", "loin" = répétition
'j'irai" répété 3 fois
"je ne parlerai pas, je ne penserai rien" = parallélisme + anaphore (je ne)