Sagot :
Bonjour,
Aujourd'hui, les voisins ne sont plus ce qu'ils étaient.
Il y a vingt ans ,les voisins n'étaient plus ce qu'ils étaient.
Et on peut remonter le temps, ...
Les voisins, c'est nous , nous sommes tous des voisins ; donc on pourrait dire:
"Aujourd'hui, nous ne sommes plus ce que nous étions."
Paradoxe?
Pourquoi cette impression?
- Les ruraux sont devenus des citadins, anonymes dans une ville
- Beaucoup plus de gens travaillent et avec des kilomètres à parcourir, , surtout les femmes qui doivent encore s'occupper de leur famille le soir, moins de temps pour rencontrer ses voisins
- La course au rendement est partout présente, les commerces étaient locaux, on s'y rencontrait
- Il y avait des écoles partout, lieu de rencontres privilégié ( la disparition d'une école, c'est la mort d'un village)
- chaque village avait son bar , alcoolisme , peut être , mais beaucoup de convivialité
Mais,
- En lisant les quotidiens , on s'aperçoit que la solidarité est toujours là, on s'inquiète d'une absence , on téléphone, on regarde les volets
- Les associations sont plus florissantes que jamais
- Les aides aux ONG , sont énormes , les bénévoles très nombreux .
Pour moi, ce n'est donc qu'une impression , une forme de culpabilité, réelle ou fictive, , parce qu'on ne peut pas faire plus .