bonjour, j'ai besoin de votre aider car pour moi il y a de maladroite ni d'inadaptés Nous vous proposons un échange entre deux amis : Virginie a un collègue de travail, Étienne (46 ans), qui est atteint d’un cancer à un stade avancé. Sa maladie le handicape beaucoup : il ne peut plus se lever sans aide, il se déplace avec un déambulateur et il a besoin d’assistance pour les soins d’hygiène Depuis quelques semaines, cette situation le mine à un tel point qu’il est constamment déprimé. Virginie, qui s’entend bien avec lui, lui rend visite tous les mardis soirs. Ce mardi-là, Étienne a commencé une nouvelle cure de chimiothérapie : Étienne : « Tu sais, c’est trop dur, je ne pourrai pas supporter une chimio de plus… l’arrête tout… Je préfère me laisser mourir… Et pour ma femme et mes enfants… Non, ce n’est pas possible… Je ne peux même plus me déplacer tout seul… Je ne suis plus rien. » Virginie : « Mais ne dis pas ça… Allez, ça va s’arranger ! Et puis tu ne peux pas arrêter ton traitement, c’est bon pour toi. Tu as pensé à ta famille ? Il faut te battre… Moi, si j’étais à ta place, je ferais tout pour surmonter cette maladie. » Étienne se tait. Ce mardi-là, il ne dira pas un mot à Virginie… Nous vous proposons de réaliser une analyse de cette discussion, afin de faire le point sur les moyens favorisant la communication verbale. 1. Relevez dans le texte toutes les formulations inadaptées à la situation ou maladroites de Virginie. 2. Dites pourquoi Virginie n’a pas favorisé la communication avec Étienne. 3. Réécrivez le dialogue entre Virginie et Étienne en respectant les règles d’une bonne communication.

Sagot :

Bonjour,

Réponse :

« Mais ne dis pas ça…" si justement, il doit dire ce dont il a peur, il faut le laisser évacuer, parler librement, sans l'interrompre, être à l'écoute de ce qu'il a envie d'exprimer.

"Allez, ça va s'arranger !" Ce n'est pas à dire de cette façon.

"Tu as pensé à ta famille ?" Elle le culpabillise, déjà qu'il n'a pas le moral, elle ne fait qu'en rajouter. Si il se fait soigner, il doit d'abord le faire pour lui-même.

Elle ne doit pas émettre de jugement, ni l'accabler.

"Il faut te battre" (à bannir également de cette conversation), il le sait, ou alors en disant plutôt, "tu es un battant", ou "tu as une âme de battant".

"Moi, si j'étais à ta place" (sauf que ,elle n'est pas à sa place et qu'elle ne peut pas s'y mettre).

Elle ne doit pas toujours chercher une réponse optimiste. La visite de Virginie lui est bénéfique,réconfortante aussi, elle ne doit pas cacher non plus sa propre tristesse et accepter celle de son ami.

Les gestes et les attitudes sont aussi très importants.