Sagot :
Bonjour
Lors du référendum de septembre 1958, ce sont 47 millions d'inscrits qui ont décidé de l'avenir du pays, comprenant les musulmans d'Algérie, dont le statut a été aboli par De Gaulle. Ce sont les nouvelles institutions qui permettent de mettre en œuvre le droit d'autodétermination, pour d'abord les territoires d'outre-mer, puis pour l'Algérie. Les anciens territoires d'Outre-mer devenus des États membres de la Communauté étaient désormais extérieurs à la République française proprement dite. Ils jouissaient de l'autonomie et s'administraient eux-mêmes et géraient démocratiquement et librement leurs propres affaires.
Le pouvoir renforcé du Président y participe, puisque le 16 septembre 1959 De Gaulle dans son discours, parle du droit à l'autodétermination : soit par l'indépendance, la francisation ou l'autonomie en s'associant avec la France. En 1961, il évoque un Etat algérien souverain. Le 8 Janvier de cette année, l'autodétermination est acceptée par référendum à 75 %.
Le Président a directement participé par son pouvoir à cette indépendance, et par le référendum. Les négociations avec le FLN aboutissent au cessez-le feu et à la signature des accords d'Evian le 18 Mai 1962. Ainsi De Gaulle a enclenché au moyen de la Constitution, qui prévoyait une autonomie à la Communauté, puis par son pouvoir fort, de faire passer une loi constitutionnelle du 4 juin 1960, et donc l'Afrique Noire à l'indépendance, et ensuite l'Algérie en 1962. La France a marqué l'Algérie, dans son histoire, ses institutions et son patrimoine, tout comme l'Algérie sans le vouloir a fait basculer la France vers une République et une Constitution lui permettant la stabilité.