Sagot :
Bonsoir,
Ici l'auteur défend l'abolition de la peine de mort.
En effet, il précise que dans "les pays de liberté l'abolition [de la peine de mort] est presque partout la règle" tandis que dans "les pays où règne la dictature, la peine de mort est partout pratiquée". Ainsi la peine de mort est liée à la dictature et contraire à la liberté.
De plus le cas de la peine de mort d'une signification politique est que l'"Etat a le droit de disposer du citoyen jusqu'à lui retirer la vie" (encore une fois : comme dans une dictature).
L'auteur s'attaque également à l'absurdité de la condamnation à mort. En effet, on condamne parfois à mort des innocents ou, dans l'incapacité de résoudre une affaire on laisse le choix (qui est un droit ou un devoir tant la chose est terrible) à douze personnes qui vont réfléchir en très peu de temps si la personne "mérite" de vivre. Cela est contraire à la liberté et le fait que ces douze personnes fassent ce choix est une signification "totalitaire".
Le droit de grâce était quand à lui justifié et "légitime" à l'époque où "le roi représentait Dieu sur la terre" cependant ce n'est plus le cas dans une "république" et dans une "démocratie".
Le fait de ne pas abolir la condamnation à mort serait laisser le droit de vie au "hasard", tuer par "passion" loin de la "raison" et de l'humanité" : c'est de "l'anti-justice".
L'auteur prend comme exemple les pays de liberté pour représenter les aspects positifs de l'abolition et les pays de dictature afin de montrer l'horreur que cela signifie. Pour le droit de grâce il prend l'exemple du roi représentant Dieu, un exemple religieux.
Voilà, en espérant que ça réponde correctement à tes questions, bonne soirée !
Fiona (: