Sagot :
Réponse :Le coût total du projet s’élève à 4 milliards d’euros, soit un tiers du PIB domestique. Il correspond à la création d’infrastructures ferroviaires, portuaires et aéroportuaires à Nacala. Ce choix est dicté par le besoin d’augmenter l’exportation du charbon extrait dans la province de Tete, à l’ouest du pays, mais aussi par la découverte de gigantesques gisements gaziers à Pemba, plus au Nord. D’autre part, la ville de Nacala est située à mi-chemin entre Nairobi et Durban, et espère ainsi s’imposer comme un hub à l’échelle régionale, notamment au coeur de la CDAA (Communauté de développement d’Afrique Australe -SADC-). A terme, le port de Nacala, seul port en eaux profondes du pays, pourrait surpasser celui de Maputo, pourtant capitale du pays, mais qui pâtit de sa trop grande proximité avec le géant sud-africain. L’émergent polarise en effet les flux régionaux grâce notamment à son large réseau ferré qui représente un quart du rail en Afrique.
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