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Pourriez-vous m'aider s'il vous plait ? J'ai lu le livre, mais je ne parviens pas à faire ce devoir.
Je vous remercie d’avance.
Imagine que Denise, au cours de cette journée d’inauguration, observe, de l’une des galeries, la petite boutique fermée du « Vie il Elbeuf » et fait un bilan de ce qu’elle a vécu depuis son arrivée à Paris. La jeune fille se souvient alors des souffrances endurées lors de ses débuts au« Bonheur des Dames », pense à son ascension dans le grand magasin, et à la lente mort du petit commerce .Écris un texte d’une vingtaine de lignes dans lequel tu exposeras les pensées et les sentiments de Denise.
1-Adopte le point de vue interne de Denise en employant des verbes de perception (voir,observer...) et de pensée (trouver, considérer, estimer...)
2- Propose une rapide description de la boutique de Baudu, « Au Vieil Elbeuf ».
3-Expose les pensées de Denise sur ses souffrances du début, sa réussite dans le grand magasin et la mort du petit commerce.
4- Emploie le vocabulaire de la souffrance et de la misère
.5-Construis deux propositions subordonnées circonstancielles
que tu souligneras (l’une pour exprimer la cause, l’autre pour exprimer la conséquence).
6-. Conjugue les verbes
à l’imparfait et au passé simple. Vérifie que tous tes verbes et les groupes nominaux sont
bien accordés.
Pouvez vous envoyer la réponse complète pour que je sache exactement quoi faire:)

Sagot :

Réponse :

Denise était à l'étage et, alors qu'elle pensait être toute à cette inauguration si importante pour son nouvel emploi , elle regardait avec nostalgie et tristesse de l'autre côté de la rue. Il n'y a pas si longtemps, elle se souvenait être arrivée de Valognes avec son frère. L'once Baudu avait été admirable en les hébergeant. Sa boutique était en difficulté. Denise se rappelait avoir été impressionnée par Paris mais surtout par ce grand magasin qui allait ouvrir et dont l'enseigne promettait la réalisation des rêves : "Au Bonheur des dames". Aujourd'hui "le vieil Elbeuf" avait triste mine, elle voyait l'enseigne aux lettres décolorées,  et elle imaginait son vieil oncle fatigué, accoudé au comptoir de bois,  regarder par la fenêtre ses clientes l'abandonner au profit de ce nouveau monstre du commerce. Ses débuts dans le grand magasin qu'elle avait rejoint par nécessité et par attraction n'avaient pas été faciles. es vendeuses défendaient leur clientèle et surtout se moquaient de sa mine de provinciale. Elle n'avait pas oublié les humiliations, les rivalités. Elle avait résisté aux avances du patron et son ascension avait fait des envieuses. Elle ne regrettait rien. Elle considérait son statut de première vendeuse comme une récompense mais ne pouvait s'empêcher de penser que le grand magasin vivait de la mort des petites boutiques.

Explications :

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