Sagot :
Bonjour
Le XVII siècle symbolise en quelque sorte l’apogée de la science, caractérisé par des découvertes majeures. En effet, à cette époque, la confiance qu’elle inspire est alors totale, le savoir devant accéder aux réponses à toutes les questions posées par l'homme. Elle est si conséquente, que toutes les mutations de mode de vie que les progrès entraînent, sont considérées comme un bien en soi. De plus, les découvertes faites par des savants, tels que Maxwell, Pasteur… vont marquer une avancée importante dans le quotidien de l’homme, en répondant à des besoins vitaux : se soigner (vaccin contre la rage), s’éclairer (électricité) etc.
Pourtant, tout le monde ne possède pas la même vision de la science comme progrès. Sa présence, de plus en plus importante dans le quotidien des hommes, peut être perçue comme dangereuse pour certains, voire même comme déviant l’homme de sa propre nature, de sa propre condition. Ce point de vue est d’ailleurs développé par Hannah Arendt, qui voit notamment la science comme un danger potentiel pour le monde du travail. Ainsi, faut-il voir dans l’automatisation des tâches, permise par le progrès scientifique et technique, un moyen de l’accomplissement humain ? Ou au contraire, le voir comme une menace pour la condition humaine ? Malgré la nette efficacité de l’automatisation des tâches permettant notamment de réduire plus, tout en réduisant la charge de travail des hommes. Ne faut-il pas voir en cela, un risque majeur en changeant, mettant de côté quelque peu la valeur même du travail ? Une valeur forte, symbolisant une glorification, une société égalitaire, par le passé, en faveur du temps libre, du loisir, qui peuvent apparaître comme l’occasion d’une nouvelle aliénation. La science peut ainsi en apportant le progrès, remettre en cause un système sur lequel la société s’était construite.
Ainsi, tout au long de l’Histoire la science a apporté le progrès et fut bénéfique pour l’humanité, malgré quelque remise en cause. Cependant, la science et le progrès sont des outils ayant des conséquences en lien avec l’utilisation de l’homme. Le progrès est alors très dépendant de l’homme.
"Science sans conscience n’est que ruine de l’âme" comme disait Rabelais. En effet, si dans un premier temps, le progrès possède une connotation positive, tout dépend par la suite de l’utilisation que l’on fait des connaissances scientifiques acquises et, de l’exploitation des découvertes. Une peur du progrès scientifique peut alors se créer...