Sagot :
Réponse :
1. Ce poème est en vers libre (le mètre est variable), il n'a pas de rimes, ce sont des vers blancs.
On trouve des poèmes de cette facture chez les surréalistes, les poètes de la négritude comme Senghor.
2. Le poète décrit Paris. le ciel est pur de printemps. Mais pas un bruit, pas un passant. la ville est silencieuse. "c'est le lourd silence de la guerre".
3. - "je ne vis"
- "mon oeil"
- "mon inquiétude"
Le poète traîne entre les pissotières et les réverbères.
4. Le poète semble "traîner son inquiétude".
La suite du poète donne la clé, l'explication. 1917, Cendrars est revenu de la guerre blessé.
Je suis l’homme qui n’a plus de passé. —Seul mon moignon me fait mal.
J’ai loué une chambre d’hôtel pour être bien seul avec moi-même.
J’ai un panier d’osier tout neuf qui s’emplit de mes manuscrits.
Je n’ai ni livres ni tableau, aucun bibelot esthétique.
Un journal traîne sur ma table.
Je travaille dans ma chambre nue, derrière une glace dépolie,
Pieds nus sur du carrelage rouge, et jouant avec des ballons et une petite trompette d’enfant :
Je travaille à la FIN DU MONDE.
(1917)
Explications :