Sagot :
Réponse :
1. "
SCAPIN.— Bon. Imaginez-vous que je suis votre père qui arrive, et répondez-moi fermement comme si c'était à lui-même. «Comment, pendard, vaurien, infâme, fils indigne d'un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux après tes bons déportements, après le lâche tour que tu m'as joué pendant mon absence? Est-ce là le fruit de mes soins, maraud? est-ce là le fruit de mes soins? le respect qui m'est dû? le respect que tu me conserves?» Allons donc. «Tu as l'insolence, fripon, de t'engager sans le consentement de ton père, de contracter un mariage clandestin? Réponds-moi, coquin, réponds-moi. Voyons un peu tes belles raisons.» Oh! que diable! vous demeurez interdit!
OCTAVE.— C'est que je m'imagine que c'est mon père que j'entends.
SCAPIN.— Eh oui. C'est par cette raison qu'il ne faut pas être comme un innocent.
OCTAVE.— Je m'en vais prendre plus de résolution, et je répondrai fermement.
SCAPIN.— Assurément?
OCTAVE.— Assurément.
SILVESTRE.— Voilà votre père qui vient.
OCTAVE.— Ô Ciel! je suis perduxii. "
2. ce passage est comique car Octave croit qu'il pourrait faire face à son père, et le dit, et quand on dit qu'il vient, Octave redevient aussi courageux qu'avant, peut-on le dire, c'est un poltron.
Explications :
Est ce que ca suffira ou il te faut plus ?