Bonjour , j'ai besoin d'aide svppp! en fait il faut repondre a cette question a partir des trois paragraphes dans le PDF
Ces textes donnent ils une image positive de la femme?a telle évoluée?
il faut au moins 3 paragraphes
Merci d'avance


Sagot :

Réponse :

1) L’action d’« Au Bonheur des Dames » se déroule entre 1864 et 1869. Denise Baudu arrive à Paris avec ses frères pour travailler dans le petit magasin de son oncle. S’apercevant que seuls les grands magasins recrutent, elle se fait embaucher au Bonheur des Dames, grand magasin de prêt-à-porter féminin. Elle découvre ainsi le monde cruel des petites vendeuses et la précarité de l’emploi, tout en assistant à la mort des petits commerces tandis que se développe le grand magasin. Le directeur du Bonheur des Dames, Octave Mouret, s’intéresse de plus en plus à elle, et lui confie toujours plus de responsabilités. Denise refuse pendant longtemps de devenir sa maîtresse ; elle finit par accepter sa demande en mariage.

2) La société de consommation est présentée par Annie Ernaux de manière péjorative.

En effet, tout est orchestré de manière à inciter les consommateurs … à consommer. Les champs  lexicaux du premier paragraphe mettent en lumière la cadence infernale qui ne les laisse ni respirer ni  penser. Comme dans un régime dictatorial, les individus passifs sont manipulés à grand renfort de slogans  publicitaires tels que « La vie. La vraie. Auchan. » et d’injonctions à l’impératif . L’idée d’ « abondance » n’est  pas sans évoquer celle d’un gaspillage, nuisible pour le portefeuille comme pour l’environnement.

3) Alain Souchon dénonce dans cette chanson le vide de la société de consommation, avec des paroles comme "On nous inflige des désirs qui nous affligent" et "On nous fait croire/que le bonheur c'est d'avoir/de l'avoir plein nos armoires/dérision de nous dérisoires"

Quant à Claudia Schiffer, elle était le symbole parfait de la superficialité. Elle était sur toutes les couvertures de magazines, on ne parlait que d'elle, mais elle ne disait rien.

* Emploi du pluriel « quantité de choses », « plein nos armoires »

* Symboles allégoriques de la consommation : Claudia Schieffer, un top-model à la plastique de rêve et  icône de cette société de consommation.

* Une publicité médiatique importante qui pousse l’individu à acheter « On nous  fait croire » « comme on nous parle »« on nous inflige » verbes qui traduisent l’obligation,  le mensonge…,qui suscite un désir sans cesse renouvelé et sans fin « qui donnent envie d’autre chose ».

Une génération affaiblie et « lavée, hors d’usage » métaphore d’une perte de  couleurs pour signifier une perte de personnalité, reprise par des « enfants pâles », des personnes comme des objets que l’on remplace aussitôt qu’ils ne  fonctionnent plus, des personnes à l'enveloppe corporelle vide comme les « cartons d'emballage » dont on se débarrasse une fois ouverts.

*Une déception et frustration immenses avec la paronymie « inflige/ afflige » qui renforce la peine , la « tristesse » de ne pas trouver le bonheur dans l’achat,une personnification des « désirs qui nous affligent » pour montrer l’absence de  maîtrise de soi. « ce mal que l’on nous fait » comme des coups de poignard, pour exprimer la douleur de cette frustration.

La moquerie dévalorisante apparaît dans la paronymie des mots « dérision/  dérisoire » pour exprimer que cet attachement nouveau et artificiel au matériel est un attachement insignifiant, ridicule.

C' est une réflexion critique sur le monde actuel, qui ne nous comble pas, mais nous dévalorise, nous attriste.

Explications :