Réponse :
1) C' est un sonnet composé de 14 vers, de 2 types de strophes appelés : quatrains et tercets ; et de type de vers appelé des alexandrins (12).
2) Les 2 quatrains montrent les humains se livrant à des activités matinales différentes.
Il répète les pronoms indéfinis : "l' un", "l' autre";
Il énumère des verbes exprimant des activités : "trempe", "boit", "mange", "prend", "s'étire", "se tait", "chante", "ouvre", "dort", "transpire", "mène".
Les adverbes de lieu : "là-bas" et "ici" renforcent la diversité ; ainsi que les couleurs : "noir", "blanc" et "rouge" qui qualifient les aliments et les boissons, et "l' un est blanc, l' autre est noir" pour désigner les hommes (vers8).
Dans ces deux strophes, le poète suggère un diversité sociale au vers6.
3) Les mots "pareils" et "même" répétés montrent que les hommes sont semblables quelque soit leur origine.
L' adverbe d' opposition "pourtant" au vers 9 assure la similitude.
4) Le poète ne nie pas les distinctions raciales "l' un est blanc l' autre est noir" (vers8), il laisse simplement entendre que ce n' est pas important "chacun est comme il est" (vers8) puisque les hommes sont les mêmes dans leur rêve et leur souhait d' une existence heureuse.
5) Le peintre évoque "le matin" avec des couleurs et des formes alors que le poète se sert de mots et le rythme des vers.
Les couleurs franches, vives et contrastées suggèrent les détails d' un petit déjeuner simple et appétissant.
Un sentiment de bonheur se dégage avec l' ouverture sur le jardin.
Ce sentiment de bonheur est aussi évoqué par le poète avec des mots simples presque banals, mais avec plus de diversité.
Le poème a donc une portée plus universelle que le tableau.
6) Dans les 2 1ères strophes relatant la diversité humaine, les sujets sont : "l' un", "l' autre", "Un autre", "l' un", "l'autre" (vers1 à 4), "on", "l' un", "l' aure", "plus d' un", "l' un", "l' autre" (vers 5 à 8).
Dans la 3ème strophe, le pronom personnel "ils" réunit tous les hommes quelles que soient leurs différences. Puis le "nous" utilisé 4fois (vers 10, 11 et 14 en deux fois) englobe le poète dans l' humanité.
Par ce procédé, le poète affirme que les hommes sont tous semblables parce qu' ils sont tous réunis dans la quête du bonheur.
7) Les uns trempent leur pain blanc dans du café au lait.
Les autres boivent du thé noir et mangent des tartines.
D' autres prennent un peu de rouge à la cantine.
Les uns s' étirent et se taisent.
Les autres chantent un couplet.
8) "plénitude" : bonheur et paix
Explications :
