Sagot :
«Les cinq critiques du transhumanisme»
CHRONIQUE - Le mouvement transhumaniste, qu'on confond souvent à tort avec un posthumanisme, n'a en réalité qu'un objectif fondamental : lutter contre le vieillissement afin de retarder autant qu'il est possible la mort naturelle. Or le projet se heurte aujourd'hui à cinq grandes critiques.
La première se déploie au nom du divin et relève de la logique déjà développée de manière limpide dans le Catéchisme officiel du Vatican qui prohibe les PMA, les manipulations génétiques et l'euthanasie active. Dans tous ces cas de figure, l'Église reproche à l'Homme de se prendre pour Dieu, de pécher par hybris, par orgueil et démesure, tout ce qui touche au vivant appartenant à Dieu et à Lui seul.
La deuxième critique s'effectue au nom de «l'ouverture à l'Être» et de la bienveillante acceptation de ce qui nous est donné, que cette donation vienne d'un Dieu ou de Dame Nature. Cette argumentation est parfaitement développée par Michael Sandel, le philosophe américain aujourd'hui le plus lu dans le monde, dans son petit essai intitulé La Perfection en procès.
Une troisième critique, plus platement politique, se déploie au nom de l'anticapitalisme. On la trouve notamment chez Jacques Testart ou José Bové, et plus généralement chez les anciens trotskystes. Ayant retrouvé leur ennemi de toujours,
CHRONIQUE - Le mouvement transhumaniste, qu'on confond souvent à tort avec un posthumanisme, n'a en réalité qu'un objectif fondamental : lutter contre le vieillissement afin de retarder autant qu'il est possible la mort naturelle. Or le projet se heurte aujourd'hui à cinq grandes critiques.
La première se déploie au nom du divin et relève de la logique déjà développée de manière limpide dans le Catéchisme officiel du Vatican qui prohibe les PMA, les manipulations génétiques et l'euthanasie active. Dans tous ces cas de figure, l'Église reproche à l'Homme de se prendre pour Dieu, de pécher par hybris, par orgueil et démesure, tout ce qui touche au vivant appartenant à Dieu et à Lui seul.
La deuxième critique s'effectue au nom de «l'ouverture à l'Être» et de la bienveillante acceptation de ce qui nous est donné, que cette donation vienne d'un Dieu ou de Dame Nature. Cette argumentation est parfaitement développée par Michael Sandel, le philosophe américain aujourd'hui le plus lu dans le monde, dans son petit essai intitulé La Perfection en procès.
Une troisième critique, plus platement politique, se déploie au nom de l'anticapitalisme. On la trouve notamment chez Jacques Testart ou José Bové, et plus généralement chez les anciens trotskystes. Ayant retrouvé leur ennemi de toujours,