Bonjour Pouvez vous m'aider

Relevez dans le premier paragraphe les mots et expressions qui évoquent la vie quotidienne. Que cherche le poète ? Cela vous surprend-il ? Pourquoi ?

5 a. Relevez dans les lignes 5 a 7 les termes évoquant la violence

b. Quelles sont les sonorités qui dominent ?

6 a. En quoi la description de la deuxième partie s'oppose-t-elle à la précédente?

b. Quel registre de langue est alors employé ? Quel est l'effet produit?

----------------Texte--------------


L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une

couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant

on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché

et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les

5 ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de

ronds blancs, d’une sorte de halos.

À l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à

proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous,

pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à

10 l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords.

Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à

s’orner.

Francis Ponge, Le Parti pris des choses, 1942


Sagot :

Réponse :

4.  Les termes de la vie quotidienne : galet, torchon, couteau, sachet.

5. a. coupent, casse, coups

b. Allitération en C et assonance en OU.

6. a. La deuxième partie décrit kl'intérieur, une fois l'huître ouverte.

b. Le registre est plus soutenu avec des figures de style, des images, des métaphores.

Explications :