Sagot :
Réponse :
La duchesse de Marly reçoit un soupirant dans son salon, seule, en fin d'après-midi.
- Ma chère, enfin seuls et j'ose enfin vous dévoiler mon coeur. J'ai soupiré longtemps mais sans oser parler.
- Mon cher, je vous en prie, votre présence me suffit.
- Laissez-moi vous dire chère duchesse que je suis sensible à votre beauté mais aussi à vos traits d'esprit, à votre conversation.
- Les hommes pourtant n'aiment guère les femmes d'esprit dit-on.
- Le désir de vous voir occupe mes journées et je ne respire qu'à vos côtés.
- S'il en est ainsi mon ami, sachez que j'ai préparé pour vous un modeste cadeau qui parlera de moi.
- De quoi s'agit-il ? je brûle de le voir.
- Une miniature, un mien portrait qui tiendrait dans la poche.
- Vous me comblez et je baise vos mains si fines.
- Adieu, mon cher, revenez demain, je reçois pour le thé.
Explications :