Sagot :
Réponse :
Ma chère, très chère Oenone,
Ma dernière lettre sera pour toi qui me connais depuis l'enfance, qui a toujours été à mes côtés et qui m'a si souvent écoutée et conseillée. Je ne suis pas triste, tu ne dois pas l'être non plus. J'ai choisi et je ne regrette rien. Je ne pouvais pas obéir à l'ordre inique de Créon. Je devais, au nom de l'honneur et de la famille, donner une sépulture digne à mon frère. Je savais quel en était le prix. j'ai fait ce que je devais faire et tu dois garder de moi l'image d'une fille digne qui n'a pas démérité. Je vais mourir mais en pensant à Polynice et en pensant à toi, à ton regard bienveillant et protecteur. Nourrice, tu me tiens la main.
Explications :