Sagot :
Bonjour,
Tout à coup le feu prend un étrange degré d'activité ; une lueur blafarde illumine la chambre et je vois clairement que ce que j'ai pris pour de vaines peintures est la réalité; car les prunelles de ces êtres encadrés remuent, scintillent d'une façon singulière ; leurs lèvres s'ouvrent et se ferment comme des lèvres de gens qui parlent mais je n'entends rien que le tic-tac d'automne de la pendule et le sifflement de la bise d’automne. La pendule sonne onze heures. Le vibrement du dernier coup retentit longtemps et lorsqu'il est éteint...Les bougies s'allument toutes seules ; le soufflet, sans qu'aucun être visible lui imprime le mouvement se prend à souffler le feu en râlant comme un vieillard asthmatique pendant que les pincette fourgonnais dans les tisons et que la pelle relèvent les cendres . Ensuite une cafetière se jette en bas d'une table où elle est posée et se dirige ,clopin-clopant, vers le foyer, où elle se place entre les tisons.
Bonne journée :)