Sagot :
Bonjour,
Si la domination des hommes a pu être normée dans la société à l'aide de processus tel que la socialisation dont la fonction est de transmettre des valeurs ou des normes dans le but de créer une identité sociale ou la politisation qui a rendu légitime et a valorisé la figure du père au point d'ériger un système de valeur fondé sur le patriarcat ; le féminisme va lui aussi émerger par le biais de ces mêmes dispositions et processus sociaux.
Le cloisonnement social des femmes repose sur une divergence biologique, naturelle qui a donné lieu à une distribution des rôles et à une répartition du droit très inégalitaire. Ainsi la femme se trouve enfermée dans son rôle de mère et d'épouse ce qui a tendance à piétiner sa personnalité en tant que citoyenne. Son existence sociale en dehors de ces deux pôles est quasiment nulle. Cette oppression commune va donner naissance à de nombreux questionnements sur les conditions de vie des femmes dont le moyen d'exprimer leur contestation s'opère à travers des mobilisations massives. Mais pour arriver à formuler le souhait de vouloir transformer la société et supprimer la domination masculine, il a fallu politiser cette situation problématique et privée. Pour prétendre à la politisation d'un phénomène et énoncer par des arguments solides les motivations de sa remise en question, il faut faire appel à des personnes dont les connaissances en matière sociale, politique et juridique sont reconnues légitimes pour pouvoir s'attaquer, s'opposer à l'ordre sociale.
La suite en PJ ça ne rentre pas