Sagot :
Réponse :
Explications :
Bjr,
Non, je n'ai pas copié !
Je sais que si je copie, je serai punie , que mes parents en rajouteront , que j'aurais honte et que plus personne ne me fera confiance (ça, c'est pour les conséquences)
je n'étais pas assise à côté d'elle, je savais mes formules, je l'avais trouvé facile, j'ai eu fini avant elle , donc , vous ne pouvez pas m'accuser ( ce sont les causes)
Vous voulez me déstabiliser, faire croire que je suis une tricheuse , me déconsidérer aux yeux de tous , me coller , ( ce sont les buts)
à toi pour rédiger, tu peux alterner .
Réponse :
Ce matin-là n'était pas un jour ordinaire . Un examen que je redoutais mais que j'avais quand même préparé nous attendait. C'était une épreuve de mathématiques, une matière où j'excellais moins bien que dans d'autres épreuves scientifiques.
Ce matin-là donc, nous étions stressés à l'idée de nous retrouver devant une feuille blanche, le nez en l'air, occupés à résoudre les exercices qui nous avaient été proposés.
Certains bavardaient allègrement, d'autres avaient le sourire pendant que quelques-uns manifestaient légèrement leur inquiétude. Puis le moment que nous craignions tant arriva. On nous fit entrer dans la salle d'examen et chacun prit tranquillement sa place.
Les épreuves que nous attendions nous furent distribuées dans un silence impressionnant. Nous nous mîmes au travail studieusement.
J'entrepris d'abord de parcourir les énoncés avant de tenter de résoudre les exercices qu'on nous avait soumis.
Puis à un moment donné, j'eus besoin d'un compas: j'ouvris alors ma trousse. A ma grande surprise mon compas ne s'y trouvait pas. Je l'avais oublié sur mon bureau, à la maison, pendant que je préparais ma trousse à fourniture. Je ne ne savais pas comment faire d'autant plus que cet instrument était nécessaire à la résolution des exercices de géométrie sur lesquels nous planchions. Une légère panique s'empara de moi. Le surveillant qui nous regardait s'aperçut de mon trouble mais il ne dit rien.
J'étais assise à côté d'une camarade que je connaissais un peu.
D'instinct, je me tournais légèrement vers elle et je vis un compas sur sa table. " Ton compas, s'il te plaît" lui murmurai-je. Et avant qu'elle me permit de le prendre, je glissai la main vers sa table, mon corps tourné vers elle, balayant son travail de mon regard.
C'est précisément à cet instant-là que le surveillant se tourna vers nous et vit le geste que je fis pour prendre le compas.
" Arrêtez " dit-il, je vous y prends. Vous être en train de reproduire le travail de votre camarade."
A ces mots, je fus pris d'un tremblement. J'étais abasourdie comme pétrifiée. je ne compris pas tout de suite où il voulait en venir. Puis, je me ressaisis, essayant de reprendre mon contrôle en me justifiant. Je tentai de lui faire savoir que c'est parce que j'avais besoin d'un compas, car j'avais oublié le mien, que je m'étais tournée vers ma voisine. Comme il semblait doute de moi, je tentai de prendre ma voisine à témoin d'autant plus qu'elle avait voulu m'aider pour qu'il cesse de m'incriminer. Afin que le surveillant comprenne la situation, ma voisine lui affirma qu'elle m'avait proposé son compas.
Rien n'y fit si bien que le temps s'écoulait de sorte que je perdais du temps à me justifier. Ma voisine insista tellement à ce sujet que sa mine dubitative disparut. Il me fit un signe approbateur de la tête signifiant que l'incident était clos.Cela me rassura au point que je me remis au travail. Mais ce petit incident m'avait désorienté puisqu'il avait fallu que je me remette de mes émotions. Ainsi, sous prétexte que j'avais copié sur ma voisine , je fus sur le point de rater un examen. En tout cas, cet épisode m'aura bien servi de leçon puisque je pris la détermination de me préparer désormais plus rigoureusement à mes examens.
Explications :