Sagot :
1) Lorsque que nous tombons malade, c'est le signe que le corps lutte contre une infection
persistante. cela se manifeste par différents symptômes que l'on peut identifier au travers des
documents. Le premier documents est un texte qui traite des différentes informations obtenues par
le médecin lors de la visite médicale de Julien. On apprend que Julien a de la fièvre car sa
température dépasse les 37°C. Cette élévation de sa température corporelle lui provoque des maux
de tête, de vertiges et une sensation de froid. On apprend également que ses ganglions au niveau de
la gorge sont enflés et qu'il a mal lorsqu'il dégluti.
En regardant le document 5 qui présente sous forme de tableau les résultats d'une analyse
sanguine d'une personne infectée, nous pouvons voir que la quantité d'hématies et de phagocytes du
sujet infecté restent dans les valeurs de références. En revanche pour la quantité de lymphocytes,
elle dépasse de plus de deux fois la valeur maximale de référence. Il y a donc une forte production
de lymphocytes lors d'une infection persistante.
2) Nous avons appris au travers du document 1 que les ganglions enflent et deviennent
douloureux lors d'une infection. Le schéma du document 2 illustrant les organes immunitaires de
l'organisme nous permet de voir que les ganglions lymphatiques font partie de ces organes au même
titre que le thymus et la rate. Il y a des ganglions dans tout notre corps et ils sont reliés aux
vaisseaux lymphatiques. On apprend également que c'est au niveau des ganglions que les
lymphocytes en provenance de la moelle osseuse viennent à se multiplier en cas d'infection donnant
les fortes teneurs en lymphocytes du document 4. C'est cette multiplication massive de lymphocytes
qui est responsable de l'augmentation de taille des ganglions et de leur sensibilité. Mais les
lymphocytes ne restent pas dans les ganglions, ils finissent par rejoindre la circulation sanguine,
comme le montre le document 3 avec cette photographie d'une goutte de sang observée au
microscope sur laquelle on peut observer un lymphocyte avec les autres cellules sanguines.
3) La fièvre correspond à une élévation de la température corporelle moyenne au delà de 37°C. Le
document 5 illustrant sous forme de graphique l'évolution de cette température en fonction du temps
montre que la température qui en temps normal oscille entre 36,5°C et 37°C peut augmenter de
37°C à 39°C dans les 2-3 jours qui suivent une contamination. En plus de provoquer les symptômes
présentés dans le document 1, cette poussée de fièvre joue un rôle contre les micro-organismes. Le
document 6 présente sous la forme d'un graphique en barres l'évolution de la vitesse de
développement des micro-organismes en fonction de la température en °C. On constate que de 36°C
à 37°C le nombre de micro-organismes augmente de 42 à 57 micro-organisme/min. Mais au delà de
37°C, la vitesse diminue passant de 52 micro-organismes/min à 38°C, à 31 micro-organismes/min à
39°C pour atteindre une vitesse quasi-nulle à 40°C. Nous pouvons donc conclure que la fièvre à
pour rôle de réduire la vitesse de multiplication des micro-organismes.