Sagot :
Réponse :
Lettre ouverte à mes professeurs,
Je sais votre investissement, je connais vos projets de réussite pour vos élèves, je ne doute pas un instant des trésors de pédagogie que vous déployez pour nous afin de garder le contact avec les élèves, pour les encourager et les faire progresser encore mais de grâce, écoutez-moi. Je veux bien travailler mais là, j'avoue avoir une overdose. Chaque professeur, animé de bonnes intentions donne des devoirs, des exercices, des révisions en oubliant plusieurs choses : les professeurs sont plusieurs sur une classe, il n'y a aucune harmonisation dans la cadence et la quantité de travail et nous sommes seuls à la maison devant les travaux à réaliser. Si on ne comprend pas, il n'y a pas forcément un grand frère ou un parent pour nous aider. Nous bloquons sur la quantité de travail, sur les formulations des livres, sur le nombre de questions. Je le dis : je suis découragé(e). Je perds le goût de la découverte et la joie d'apprendre. De grâce : donnez des petits travaux, variez les approches, privilégiez la découverte, les révisions, dosez, dosez, dosez ! Savez-vous que certains professeurs de français très inspirés demandent d'écrire une nouvelle, une pièce de théâtre, une fable !!!! Aujourd'hui, professeur, je vous envoie un poème :
Cet enfant sur ton épaule
Est ta chance et ton fardeau
Terre en quoi l'orchidée brûle
Ne le fatiguez pas de vous
René Char (Le poème pulvérisé)
Explications :