Sagot :
La mer était insondable. Tantôt, elle nous avait offert le spectacle paradisiaque de ses étendues marines. Elle nous offrait alors les visions enchanteresses de ses poissons, sa clarté lumineuse, son bleu hypnotisant s’entendant avec paresse jusqu’à l’horizon.. Puis sans un avertissement, elle changea d’avis et déchira de son rugissement le calme bienveillant qu’elle avait affichée jusqu’alors. Des trombes d’eau nous ballotaient d’ouest en est, n’épargnant aucun répit ni à la coque, ni aux pauvres marins qui luttaient contre les remous. L’équipage se mobilisait alors corps et âme dans une bataille acharnée. C’était une guerre contre la mer vengeresse. La furie de ses vagues, qui d’un bond d’un seul nous faisaient dériver, ne pouvait être qu’une vengeance contre une offense pourtant inconnue.
Chaque homme tint bon, nous étions des acharnés, et après de longs jours de lutte, la mer retrouva sa clémence. Clémence, nous sembla il alors, mais les vagues semblaient nous avoir fait dériver. Nous observions la mer, maintenant calme et langoureuse, et ne pouvions voir une parcelle de terre. Rien à l’horizon, à part la mer irrésistiblement calme qui nous narguait de son bleu d’azur.
Ce n’était que la première mauvaise nouvelle. La seconde, ce fut les vivres. Les rations prévues diminuaient dangereusement, et nos dérivations rallongeaient le voyage pour une durée indéterminée. Vint avec la faim, la maladie, le destin nous infligeant une ultime punition.
C’est un peu tard mais en espérant t’aider tout de meme ?