Sagot :
Indes
Churchill s'est opposé fermement à l'émancipation des colonies. Il est cependant remplacé par le travailliste C. Attlee, en été 1945 qui souhaite tenir compte des aspirations nationalistes sous 2 conditions : que la transition se déroule en douceur et que le pays émancipé conserve des liens avec le Royaume-Uni dans le cadre du Commonwealth.
Ici la décolonisation, se heurte à la division entre les communautés religieuses de l'ensemble de la région, en particulier Hindouiste ( majorité ) et Musulmane ( minorité ). Le Parti du Congrès ( hindou ) est favorable à la création d'un État alors que la Ligue Musulmane espère aboutir à une division de l'Inde en deux zones.
Le vice-roi des Indes ( Lord Mountbatten ) décide en 1947, du partage de la région en deux États : l'Inde ( Union Indienne, État fédéral ) et le Pakistan. Les problèmes restent pour autant nombreux ; le Pakistan est lui même divisée en deux zones : le Pakistan oriental et le Pakistan occidental. Ce Pakistan oriental prend le nom du Bangladesh en 1971.
L'Indonésie
L'Indonésie était une colonie néerlandaise. En 1945, Sukarno, déclare de façon unilatéral, l'Indépendance de cet archipel. Après quelque hésitations, le gouvernement néerlandais déclenche les hostilités. L'indépendance de l'Indonésie est acquise en 1949, sous la pression internationale.
Le mouvement indépendantiste est représenté par la Vietminh et son leader Hô Chi Minh. C'est une organisation paramilitaire en faveur de l'indépendance.
La guerre d'indépendance qui se déroule entre 1946 et 1964, va s'internationaliser en raison de la guerre froide et de la politique de Containment de Truman. La France va recevoir le soutien des États-Unis alors que la Vietminh va bénéficier du soutien de la République Populaire de Chine ( communiste ). Pour autant, l'armée française, en mai 1954 subit une lourde défaite à Dien Bien Phu qui met un arrêt à la guerre et va déboucher sur la signature des accords de Genève en Juillet 54 sous la direction de Mendes France. Ces accords donne naissance au Vietnam qui est partagé en deux de part et d'autre du 17e parallèle et à de nouveaux États comme le Cambodge ou le Laos.
Les protectorats français, le Maroc et la Tunisie revendiquent à leur tour l'indépendance. Le lobby colonial s'oppose à la décolonisation. S'en suivront alors au sein de ces pays, de perpétuelles manifestations, grèves allant jusqu'à la guérilla urbaine. Depuis 1950, on assiste à un risque de guerre. Mendes France va à partir de 1954, à la même époque que le problème indochinois, de négocier avec les nationalistes ce qui va déboucher sur l'autonomie interne donnant lieu en 1956 à l'Indépendance.
L'Algérie est l'une des plus vieilles colonies françaises ( 1830 ). Elle est constituée d'une très forte population comptant 8 millions d'habitants et un million de français. Le gouvernement de la troisième république considère que « l'Algérie est le prolongement de la France », cette volonté d'émancipation va donc se heurter à l'attitude hostile des pieds noirs.
L'ÉVOLUTION DE LA SITUATION : Le 8 mai 1945, la France fête la capitulation de l'Allemagne et l'apogée de la seconde guerre mondiale. Pour autant, en Algérie, plusieurs manifestations encadrées par des nationalistes algériens tournent à l'émeute dans le nord de l'Algérie. Ses émeutes seront réprimées par le GPRF ( gouvernement provisoire de la république française ) présidé par De Gaulle, portant un coup décisif aux mouvements nationalistes.
En 1947, l'Algérie bénéficie d'un nouveau statut qui débouche sur la mise en place d'une assemblée algérienne composée de députés algériens et d'un même nombre de députés français.
À partir du 1er Novembre 1954, plusieurs séries d'attentats vont être organisée dans tout le pays et seront revendiqués par le FLN ( le Front de Libération National : né de la fusion des mouvements nationalistes ). Face à cette situation, le gouvernement français choisira adopter une attitude hostile face à d'éventuelles négociation. C'est le début de 8 années de guerre en Algérie.
En 1956, le gouvernement de G. Mollet décide l'envoi d'un contingent et donne carte blanche à l'armée, provoquant répression et torture. Face à cette situation, la communauté nationale condamnera l'attitude de la France.
En 1958, la situation algérienne provoquera des difficultés politiques en Métropole et le 13 mai, un nouveau président du conseil sera investit à l'assemblée nationale : Pflimlin. Ce dernier étant considéré comme un libéral et un partisan pour l'autonomie de l'Algérie.
j'espère t'avoir aidé