Sagot :
Bonjour,
Au XVIIIe siècle, tout comme aujourd'hui, ce sont souvent les gens les moins instruits qui affirment leurs certitudes sans preuves ni nuances.
Cette attitude ne convient pas à un homme aussi cultivé et réfléchi que Diderot.
Pour Diderot, avant d'affirmer quelque chose, il faut observer, comparer, expérimenter et réfléchir, tenter de trouver des preuves, démontrer...
Puis, selon le degré de réussite dans ces tentatives, l'homme raisonnable donnera un avis " certain " s'il est convaincu de la réalité de ce qu'il affirme.
Si cette certitude n'est pas entièrement démontrée, qu'il lui reste quelques doutes, alors il considérera la thèse comme " probable ".
Mais si les incertitudes sont plus nombreuses, il classera la notion avancée comme étant " douteuse ".
Ce cheminement est le fait d'un être réfléchi et raisonnable, nuancé et prudent.... toutes des nuances de l'esprit que le " vulgaire " ( le non instruit ) ne peut approcher.
J'espère avoir pu t'aider.