Sagot :
Réponse :
Bonjour,
FAUT-IL CONSOMMER POUR ÊTRE HEUREUX
Introduction
Depuis des siècles, les hommes ont possédé des biens ( des animaux, des terres …)pour exister, vivre, échanger. Puis est apparu le commerce entre les individus et les pays pour arriver à une société de consommation où les échanges ont été révolutionnés.
Depuis peut-être plus longtemps encore, l’homme a recherché a satisfaire ses besoins, combler ses désirs afin d’éprouver cet état de satisfaction et de plénitude que l’on appelle bonheur.
Nous consommons tous et chacun d’entre nous aspire au bonheur. Alors, faut-il consommer pour être heureux ?
I/ ( Thèse ) Consommer est nécessaire
L’individu aujourd’hui vit entouré d’objets et de produits. Il a besoin de consommer les produits alimentaires indispensables à sa survie. Seulement, nous ne vivons pas seuls et, la société dans laquelle nous évoluons ne cesse d’augmenter ses offres. Ainsi, nos achats qui ne sont au départ que des achats fondamentaux pour notre existence se transforment en une profusion d’offres.
Ces offres créant insidieusement de nouveaux besoins. Une économie basée sur la consommation où consommer devient un acte fondamental ayant pour objectif de combler nos besoins, de nous apporter ces petits plus qui nous mèneraient au mieux être et pourquoi pas au bonheur.
Nous vivons donc dans une société d’abondance, une société de surabondance étudiée par Jean Baudrillard dans « La société de consommation » . Dans cet environnement il devient difficile voir impossible de différencier la consommation utile à notre survie et notre bien être de la consommation inutile et futile. Selon Baudrillard, consommer n’est plus seulement un moyen de satisfaction,
c’est devenu un moyen de différenciation entre les individus. Mais le bonheur dans tout cela ?
II/ ( Antithèse ) Existe-t-il un bonheur qui se consomme /comme une marchandise ?
Depuis les années 1970, les sciences économiques s’interrogent sur les liens qui existent entre la consommation et le bonheur. On peut ici prendre pour exemple le paradoxe d’Easterlin ou paradoxe du bonheur. Easterlin ( économiste américain ) a démontré après ses études et enquêtes que malgré la forte augmentation de leur pouvoir d’achat le bonheur ressenti, évalué n’a pas augmenté. Quel serait donc l’interêt de consommer plus si ce n’est pas pour accéder a une forme de bonheur ?
Consommer s’apparente parfois à une forme d’addiction. Nous consommons non pas par besoin mais pour remplir un vide. Il n’y a pas de logique, seulement des comportements guidés par l’envie, le désir de paraître. Cette surconsommation peut ainsi avoir des effets négatifs. Nous remplissons ce « paraître » d’achats mais rien ne vient combler « l’être ». Rien ne vient combler le manque.
III/ ( Synthèse ) La consommation comme élément non essentiel du bonheur.
Faut il consommer pour être heureux implique aussi une idée volonté. Une volonté qui n’aurait pour objectif que des valeurs matérielles. Des envies de combler uniquement des désirs en ayant l’illusion qu’il nous combleraient et participeraient à notre bonheur. Et la société participe activement à cela en créant des besoins. Le but étant de les produire et ainsi de créer une société où le commerce et les échanges sont centraux. L’idée du désir dont parle Schopenhauer est ici révélatrice des dangers de tels désirs. Car la satisfaction d’un objet acheté n’est que le point de départ d’une nouvelle envie d’achat, de consommation. Consommer pourrait en ce sens même devenir un obstacle au bonheur véritable.Car consommer serait se condamner à une souffrance incompatible avec le bonheur.
Explications :
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; ) Merci beaucoup